La idea de huella está asociada al concepto de diagrama y sugiere relaciones potenciales. Los diagramas pueden retener múltiples series de huellas y son un aparato activo. Un diagrama es una especie de taquigrafia gráfica, es una forma de representar. Es un conjunto de relaciones entre fuerzas, que forman un mapa que formaliza funciones articulables y constituye una abstracción explicativa. El diagrama permite reorganizar las jerarquías. Un diagrama brinda la posibilidad de abrir lo visible a lo articulable. En el diagrama hay una intensa concentración de información. Interesan las dos ideas asociadas, según Deleuze, existentes en el concepto de diagrama: la idea de caos y la idea de germen. La idea de caos-germen implicando un caos del cual debe salir algo. Lo cual se relaciona con la idea de abismo ordenado. El diagrama tiene que ver con la potencia de la mano. Un diagrama para Deleuze es un conjunto de trazos no-significantes. Para que sirve un diagrama para un arquitecto? Un diagrama es, en la perspectiva que nos interesa, la huella de lo que existe, pero ya encaminándose para lo que puede venir a existir. Incluye entonces para un "arquitectourbanista" una tensión entre lo real (inaprensible) y la potencia lógica ordenadora de que habla Lacan. Potencia lógica ésta, que presupone una pulsión estética. Hay, por esta razón, desde el inicio, una cierta intención ordenadora que organiza estéticamente, que tiende hacia "lo bello", signifique esto lo que signifique. Los dibujos no son por eso ni sobrios, ni depurados, ni despojados. E incluyen una cierta dispersión. Se verifica en ellos un placer de abstraer. Abstraer para libertarse, para salir del enriedo, de las determinaciones de lo existente. Las manos tienen que estar vacías para no ponerle obstáculos al influjo que le es comunicado. Deben estar prontas para el mas pequeño impulso, así como para el mas violento. Los diagramas son soporte de efluvios, y por eso implican saber someterse, saltar, levantarse. Diagramas son los trazos complejos de las huellas de una práctica. De lo múltiple sale la idea; abertura en varias direcciones... papel mediador, de comunión y de suspensión... apuntando para un orden dinámico...
L’idée d’empreinte est associée au concept de schéma ou diagramme et évoque des relations potentielles. Les schémas peuvent conserver de multiples séries de traces et sont un dispositif éprouvé et actif. Ce sont des sortes de sténographie graphique et des formes de représentation. Ils représentent un ensemble de relations entre des forces, le tout formant une carte qui formalise les différentes fonctions articulables et constitue une idée abstraite explicative (du territoire). En outre, il permet de réorganiser la hiérarchie. Le schéma donne la possibilité d’ouvrir le visible à l’articulable. Dans un schéma sont concentrées quantités d’informations. Selon Deleuze, les deux idées associées dans le concept de schéma sont particulièrement intéressantes : l’idée de chaos et celle de germe. Ensembles, elles évoquent un chaos duquel doit naître quelque chose, un chaos créateur. Lequel se rattache à l’idée d’abîme ordonné. Le schéma se réfère à la puissance créatrice de la main. Pour Deleuze, c’est un ensemble de traits non significatifs. Quelle est alors l’utilité d’un diagramme pour un architecte ? Dans notre perspective, c’est avant tout la trace de ce qui existe, mais ayant aussi pour objectif de montrer ce qui peut exister. Cela inclue alors pour un « architecturbaniste » une tension entre le réel (innapréhensible) et la « puissance logique ordonnatrice » évoquée Lacan. La puissance logique est celle qui présuppose une pulsion esthétique. Pour cette raison, dès le début est présente une certaine intention ordonnatrice, qui organnise selon des critères esthétiques, à la recherche « du beau », quoi que cela signifie. Pour cela, les dessins ne sont ni sobres, ni épurés, ni dépouillés. Ils incluent une certaine dispersion. En eux se vérifie un plaisir de faire de l’abstrait. Faire de l’abstrait pour se libérer et pour sortir des enchevêtrements et des contraintes du réel. Les mains doivent être vides pour ne pas faire obstacle à l’influence qui leurs est communiquée. Elles doivent être prêtes à retranscrire la moindre impulsion, comme la plus violente. Les schémas sont un support d’effluves créatrices, et pour cela impliquent de savoir se soumettre, de sauter et de se lever. Ils sont les traits complexes des empreintes laissées par un exercice. De la répétition ressort une idée ; une ouverture dans plusieurs directions... Rôle médiateur, de communion et de suspension... Qui vise un ordre dynamique... |