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Articulations
Urbaines Dans La Ville Divisée
Urban
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".une
ville nous arrive par les yeux et par les pieds..."
Walter Benjamin
Pendant
ces dernières années, dans le Continent Latino-américain on a vu se maniféster
un nouveau phénomène produit par un procès qui a deux composantes principales:
d'un côté la confluence d'une croissante interconexion et dépendance de
mouvements de capitaux (mondialisation financière) et de l'autre la substitution
de technologies produit du passage du paradigme mécanique à l'éléctronique,
qui affecte tantôt le domaine de la gestion et administration, tantôt
les propres procès productifs. Ce phénomène a ses conséquences urbaines
très claires: il contribue non seuleument pour la dispersion géographique
des activitées économiques (car l'interconexion de ces activitées provoque
une intégration) comme pour une redéfinition des fonctions urbaines centrales.
Simultanément cela provoque un agravissement de l'exclusion sociale des
grands secteurs de la population avec sa séquele de marginalisation, de
la violence et une désestructuration des régles de convivence. Cela ce
manifeste dans l'émergence d'une ville divisée en un dénominé secteur
formel (centre et quartiers: la cité de la loi) et un secteur informel
(grands espaces périphériques anémiques et sans caractère configurant
ares d'impunité: la cité sans lois).
PROCÈS
PARADOXAL
Le
paradoxe actuel, mis en évidence à propos de l'espace urbain, est qu'
au même temps que la télématique maximise le potenciel de dispersion géographique,
ce procès de globalisation économique impose une logique qui requiert
d'endroits stratégiques dotés d'énormes concentrations d'infrastructure,
de main d'oeuvre et d'édifications spécifiques.
Pourtant la combinaison de nouvelles capacités organisationelles, nouvelles
technologies et nouveaux secteurs de croissance provoquent dans les pays
d'Amérique Latine, de nouvelles centralités ainsi qu'une énorme apparition
de la marginalisation visibles de plusieurs formes.
La variété des processus en cours est en relation avec la reterritorialisation
de personnes, pratiques économiques et culturelles, et ceci a un symptôme
urbain dans l'augmentation de ce qu'on appele "secteur informel", ceci
est, dans l'occupation de terres publiques ou en litige, et des trottoirs,
places et espaces résiduels, pour tout genre de "clandestins".
Ceci crée la demande, du point de vue des interventions dans les grandes
villes latino-américaines, d'un concept de planification du développement,
étroitement lié au Dessin Urbain, capable d'articuler dès le moment de
sa formulation, les questions physiques (urbanistiques, infrastructurelles,
et paysagistico-ambiental), sociaux, et celles écologiques dans ces trois
dimensions: écologie mental, social et de l'environnement.
POLITIQUES
URBAINES
La
question urbaine dans ce contexte, s'inscrit dans le cadre de la formulation
de politiques urbanistiques qui doivent avoir comme l'une de ses composantes
fondamentales le combat à l'exclusion et à l'amélioration de la qualité
de vie de la population, surtout de celle qui est marginalisée des bénéfices
de l'urbanité, population que atteint des chiffres énormes em Amérique
Latine. Cela exige la considération de la stucture urbaine comme un tout,
ceci dit, affronter le probleme des connectivitées entre ses parts "formelles"
et "informelles" comme un thème central.
Dans les villes Latino-américaines, le pourcentage de la cité "informelle"
ou spontannée dans certains cas est supérieur à celui de la cite "formelle"
(comme à Caracas, où la relation est de 60% cité informelle et 40% cité
formelle) mais dans la plupart de ces villes, le pourcentage est haut,
allant de 30% a 50%, selon les villes.
Une autre composante importante des politiques urbanistiques dans lequel
doivent s'encadrer la Planification Stratégique articulée avec le Dessin
Urbain, est la contribution que ces politiques peuvent représenter, pour
le déclenchement de la participatios des citoyens, fait qui exige une
recherche d'intégration avec des programmes qui sponsorisent d'initiatives
capables de créer d'emplois et des rentes.
Dans ces conditions actuelles simultanées d'interconexion planétaires,
urbanisation sans contrôle, et exclusion sociale, les actions urbaines
ne peuvent renoncer à chercher toujours projetter un sens, à speculer
au sens d'ordres et schémas potentiels, à imaginer des formes de direction
visant la ville contemporaine, comme un procès dans lequel l'ordre, complexe,
toujours en mutation , demande de nouveaux dispositifs, conceptuelles
et instrumentales, pour pouvoir intervenir.
ESPACES
DE FLUX
Le
défi consiste à composer espaces de flux determinés par l'inclusion dans
les réseaux mondiales, avec la consolidation des centralités existentes
(manifestes ou latentes) avec l'objectif de reforcer le dégagement de
la structure urbaine dans son ensemble. Cela implique la recherche de
niveaux de cohérence differentiés, singularisés mediant le manège des
intensités, à travers des conexions à faire. D'où l'importance qu'acquiert
le tracé des lignes de déplacement constitués par les voies de circulation
et par les infraestructures et sa fonction de connection. Ce qui est caractéristique
de ce milieu conducteur , les megacités, c'est la grande dynamique du
phénomène urbain dans le nouveau cadre du capitalisme, où chaque point
de territoire se détermine par une superposition de logiques: cette superposition
a un résultat apparent qui est l'aléatoriété. Pourtant il est necessaire
revéler la manière d'incidence spécifique cas par cas.
Pour pouvoir opérer dans ce milieu, ce qui est demandé c'est la capacité
de lecture de la structure de chaque lieu concret, où ce qui est relevant
est le type de relations que les differents secteurs maintiennent entre
eux, de la même manière que ces conditions de centralité, qui seraient
nécessairement modifiées par les interventions. Dans cette lecture il
est spécialement relevant l'analyse des conditions de bord et de frontière
entre les différents secteurs urbains reconocibles et entre les différentes
parties de chaque secteur, les différentes centralités et lignes de force,
les patrons qu'organisent certaines zones avec une intensité supérieure
que d'autres, les transitions d'un type d'espace à un autre, les passages
d'espaces ouverts publiques à espaces fermés semipubliques, etc.
Le sistème urbain dont on traite maintenant est celui dans lequel s'interceptent
forces d'origine et sens en conflit, antagoniques, et où les équilibres
sont toujours inestables. Ceci défine un "milieu" urbain du type relationnel,
ce qu'exige intervenir dans une "trame de relations" très sensible caractérisée
par de mouvements et trajectoires, le hasard et l'indéterminé. Dans ce
milieu, les flux globaux de capitaux, informations et personnes finissent
par produire de forts impacts locaux où se dissolvent les structures de
sécurité dans laquelle était basée la vie sociale. Pourtant il y a des
sociétés majoritairement "connectées" et d'autres dans lequel un seul
pôle dynamique appartient à ses chaînes globales. À rigueur, dans toute
ville latino-américaine on trouve un secteur globalisé où se trouvent
les fonctions directionnelles et extenses ares deconnectées de ses réseaux,
où la plupart des quartiers et personnes vivent ses vies locales. Ce qui
varie selon le contexte, est la proportion de la partie déconnectée.
Une vision aérienne de la ville de Rio de Janeiro, Buenos Aires, Caracas,
São Paulo ou Ciudad de México, nous montre une grande tâche, un tissu
qui se desintègre gradativement, se décompose et s'expande sans fin sauf
dans des endroits exceptionnels qui sont les bords de rivières, lacs,
florestes, ou bien la ligne de la mer. Dans ce scénario, les autoroutes
sont les rivières artificielles dont Louis Khan parlait, qui unissent
et séparent, créant de nouveaux secteurs, séparés du reste pendant que
les vieux centres locaux se détériorent ou se renouvellent, selon le cas,
et apparaissent de nouveaux vides internes par paralisation d'activitées
dûes à l'apparissement de nouvelles logiques techno-productives et aux
modifications dans les conditions d'accessibilité, ce qui est nécessaire
de redefinir.
Il se traite, dans ces grandes villes, de réstructurer et consolider les
trames, réaliser de nouvelles conexions, donner charactér aux perturbations,
reforcer l'identité des endroits, créer nouvelles centralités, incorporer
les investissements déjà réalisées et doter les périphéries d'équipements
de prestige, tenant en compte que l'imbrication des infrastructures circulatoires
et de communication, du tissu urbain et des usages établies, peuvent être
seulement considérées d'un point de vue transdisciplinaire, dûe tantôt
à la complexité comme à la spécifité de facteurs qui interviennent.
La question est alors, comment, ayant une considération équilibrée de
la relation coût-bénéfice, au sens démocratique, peut être crée, depuis
l'imbrication Planification Stratégique- Dessin Urbain, un espace de qualité
qui n'annule pas l'inscription des communités territoriales, et aponter
les actions dans la direction de la conexion générale de la structure
de la métropolis.
POINT
DE VUE PHILOSOPHIQUE
Du
point de vue philosophique, la ville peut être comprise comme de flux
de diverses variétés qui passent: musique, peinture, sculpture, architecture,
informations, le mouvement, le temps. Elle se compose d'insertions successives
et l'architecte-urbaniste qui y travaille, se bouge entre conflits, compromis,
contaminations, interférences et transformations.
Pour Walter Benjamin, les villes sont le pluriel de l'humanité, elles
représentent tantôt une accumulation d'existences comme une multiplication
de l'existence, et elles constituent toujours um formidable passé fabriqué
en un ensemble. Pour Benjamin, une ville nous arrive par les pieds et
par les yeux et c'est pour cette raison que sa compréhension exige de
traverser les mystères de sa superfice. Le Dessin Urbain doit aussi, être
formulé maintenant les yeux et les pieds très proches du local et des
conditions (physiques et sociales) des locaux où il est nécéssaire d'intervenir.
De cette manière, capter l'esprit et les circonstances d'une ville ou
d'un secteur urbain implique savoir humer ses traits, parcourus par tout
type de tension.....
Pour cette raison, et malgré tout, les grandes villes gardent encore,
avec la Polis originaire, le fait de constituer une totalité, bien que
fragmentée, qui englobe la diversité et qui précède les individus, ceci
représentant plus que le simple groupement de personnes. Elles ont la
capacité d'allumer les passions et en théorie, il est possible d'atteindre
quelque degré de rationalité dans son contrôle. Sa loi est celle de la
réalisation d'une certaine raison, complexe.
Ainsi, le concept de Dessin Urbain que l'on propugne, enveloppe une idée
de la notion espace-temporel, un effort en direction d'une vision de la
totalité de la ville. Ceci implique un type "d'écriture"; c'est une écriture
urbaine qui se ressemble à un palimpseste, qui pense et dessine la ville,
en se pensant et en dessinant elle même.
Le temps est une notion, et dans les interventions urbaines, est une variable
qui opère et est irréversible. Dans les procès urbains, les phénomènes
sont observés en um continuum, en une duration, sans un début ou une fin,
évidentes ou visibles, et en développement ou mutation permanentes. Il
se ressemble à une perception qui pourrait être associée avec des catégories
telles que la consécutivité, l'ordre, la déduction, la sériation.
L'espace est une dimension, ce qui implique une matérialité, une réalité,
une configuration, une structure et est associé avec opérations telles
que la dissémination, la fragmentation, l'induction. Les processus dans
l'espace impliquent une transformation évolutive et involutive d'une matérialité.
L'espace est aussi doute, possibilité et c'est pour cette raison qu' il
est continuament nécéssaire de le redésigner, de le marquer; jamais il
est donné, toujours il doit être conquérri.
Pour cette raison, penser l'espace urbain implique d'établir un ordre
des idées qui répondent a cette caractéristique d'extension et duration,
à partir d'élections qui impliquent toujours un défi.
De cette manière, le devoir spécifique de la Planification Stratégique
et du Dessin Urbain en ce qui concerne l'Amérique Latine, c'est de répondre
conjointement aux conditions physiques, sociales, culturelles et économiques,
réfléchissant simultanément au niveau pragmatique, au niveau conceptuel,
et au niveau plastique. Ceci inclu le défi de chercher une étroite liaison
entre "l´haute" culture et les traditions populaires, entre les apports
et contenus des travaux de pointe a niveau mondial et la spécifité des
déterminantes locales.
QUEL
EST L'OBJECTIF DES PROJETS DE STRUCTURATION URBAINE À RIO DE JANEIRO?
Démocratiser
le jouissement de l'urbanité pour tous les citadins; combattre la ville
divisée, le déficit de la ville spécialement dans les niches de pauvreté
mais pas seulement dans ceux-ci; favoriser la connectivité de la structure
urbaine comme un tout; n'enlever personne de son endroit évitant ainsi
de couper des liaisons sociales déjà existentes; interpréter la structuration
de chaque endroit spécifique respectant l'histoire de sa constitution
et les investissements faits par chaque habitant avec son propre effort.
Et à partir de là, en articulant les aspects physiques, culturels et écologiques,
garantir une nouvelle condition de citoyenneté pour la population, tendante
à faire disparaître l'opposition formel-informel, à travers l'articulation
des différences. Pour cela, il est nécéssaire de raisonner simultanément
em ayant deux perspectives: une stratégique (Plan Ideal, de l'ordre du
long terme) et l'autre tactique (Plan d'Intervention, dérivé de l'antérieur
et défini pour être exécuté avec um délais déterminé).
Les travaux comprennet deux aspects principales:
a- Formulation du schéma de lecture de la structure du lieu.
Cette lecture part de la reconnaissance du territoire tantôt dans ses
conditionantes que dans ses potentialités, à travers un dialogue permanent
avec les habitants du lieu, au même temps qu'il est souhaitable de chercher
d'interlocuteurs dans l'entourage de l'espace de travail. C'est une lecture
multidimensionelle laquelle registre le niveau d'articulation interne
et les demandes des habitants; centralitées latentes et manifestes; conexions
avec l'entourage, conditions d'accessibilité; procès de configuration
historique; équipements et services publiques disponibleset manquants;
vides internes dans l'entourage d'intérêt projectuel, degré d'organisation
de la communauté, carences infrastructurels; caractéristiques et potentiel
paysagistico-environnemental.
b- Formulation du Parti Urbanistique (Urban Scheme)
Il établit la base de cohérence qui articule le physique avec le social,
le culturel et l'écologique, veillant à la viabilité de la proposition
(relation coût-bénefice). Il indique les actions juridiques qui doivent
être prévues, le tracé des nouvelles voies de communication, les relocations
nécessaires, la réduction de l'aire d'occupation et la limitation de l'expansion.
Il articule aussi le municipal (macrofonctions) avec le provintial et
le fédéral, reforce les centralités et identifie les accords qui doivent
être cherchés comme complément des interventions.
"L'ÉCOUTE"
DES DEMANDES.
C'est
une question centrale qui est en relation tantôt avec les demandes individuelles,
qu'avec les demandes collectives. D'après la psychanalise, la questionn
n'est pas répondre mais interpréter (les demandes) dans une configuration
consistente qui requiert l'execution d'un noeud entre l'étique, l'esthétique
et le politique.
La psychanalise nous alerte sur la question étique quand, face à tout
type de conditionnements (économiques, sociaux, culturels, politiques,
etc) "l'acte projectuel" implique en une position (étique) qui pourrait
être synthétisée de la manière suivante: "il est nécesaire de faire ce
qu'il doit être fait". Mais ce "devoir" n'est pas de l'ordre de la morale
ou de la loi. C'est un devoir dans lequel un "au-delà de la demande" est
mis en jeu en permanence. C'est pour cette raison qu'il ne se traite pas
d'agréer, comme une forme de séduction ou d'harmonie; en tout cas, ce
n'est pas ici la question fondamentale.
On pourrait dire que l'étique d'un architecte est intimement relationnée
avec l'intangible qui se dévoile des articulations qui realise entre le
projet (dessin), et les intentions pour lesquelles focalise (dessein).
De cette manière, il est nécessaire de savoir que la question de "l'interprétation"
des demandes implique d'écouter au delà des déclarations, en faisant une
différence entre demandes latentes et demandes manifestes. Cela signifie
d'établir la différence entre faire ce que le client demande et faire
ce qu'il désire, ce qui ne coincide avec ce qu'il nous demande. Si on
agit selon ce que les clients (individuels ou collectifs) nous demandent,
nous ne serons pas en train de les comprendres, mais en train de les obéir,
en répondant à ses demandes manifestes et non pas à ses demandes latentes
qu'il faut de faire emerger dans la relation.
LA
STRATÉGIE D'URBANISATION
Les
interventions proposes, considérées comme construction collective, cherchent
reforcer les centres d'activitées identifiés, créant de nouveaux "atracteurs".
Ces focus d'urbanité pensées comme espaces de convivence, contribuent
à la formation d'un réseau urbain, à l'intégration de la vie de la communauté
en elle même, avec l'entourage et la ville comme un tout.
Dans cette perspective, quelques stratégies possibles sont: potentialiser
les noeuds de concentration d'activitées de caractère socio-économico-culturel;
corriger la distribution territorial d'équipements "de prestige"; incorporer
les dinamiques locales; balancer les densités; favoriser les tracées qui
permettent la perméabilité et le contact entre les parties; établir de
nouvelles formes d'articuler le public et le privée, l'individuel et le
collectif, aidant à configurer un tissu connectif, même que discontinu
et héterogène.
Ce qui intéresse ici c'est le papier que les projets d'échelle urbaine
jouent dans la configuration d'autres alternatives pour le quotidien des
habitants, dans un milieu physique déterminé pour l'accumulation imprévue
des faits et sur lequel, dans nos pays, le pouvoir politique agit presque
toujours à remolque.
Pour cela, le dessin urbain peut opérer comme une cartographie multidimensionelle
de la production de subjectivité, puisque les villes fonctionnent comme
d'immenses machines subjectives, non seuleument dans le plan individuel
comme dans celui de la collectivité, où ce qui compte, avec les aspects
de l'infraestructure, de communication et de services, c'es le fait d'être
capable d'engendrer, par le biais d'èquipements matériels et inmatériels,
la possibilité de redirectionner notre devenir urbain.
DIALOGUE
INTERNATIONAL.
Dans
ce sens, il est nécessaire d'encadrer la problématique de l' Estructuration
Urbaine dans le quadre de la création de conditions pour une effective
et productive collaboration internationale, opposant à la globalisation
de l'économie (qui est devenue une question de manège "globalitaire",
un chemin d' unique sens, un champs de restrictions, prédefini et miné)
une mondialisation des problèmes, conçu comme champs d'opportunitées capables
de proportionner voies plurales possibilitant la recherche d'une nouvelle
description de nous mêmes et de nos problèmes.
Il se traite d'une recherche d'accords, tantôt dans le territoire national
comme dans le plan international, par le biais de convenances, associations
et collaborations en incluant institutions publiques, privées, ONG's et
les propres communautés, en vue d'objectifs spécifiques, en faisant fonctionner
alliances stratégiques pour mener en avant de programmes ambitieux (comme
Favela Bairro par exemple) et contribuer au contrôle de l'esphère publique,
agissant commme garantie de l'utilisation adéquate des ressources.
Á travers l'élaboration de projets integrés de développement urbanistique,
social, culturel et économique et mediant l'articulation transdisciplinaire
que ceux-ci demandent pour sa formulation, l'architecte-urbaniste peut,
par le biais du projet et des intentions pour lesquelles focalise, pointer
pour décisives bifurcations de la ville démocratique. Il doit être capable
de faire nouvelles articulations entre l'étique (ce qui répond aux principes),
le politique (ce qui est en relation aux actions nécessaires) et l'esthétique
(ce qui possibilite de faire liens et implique toujours des défis; le
défi de l'esthétique).
Conçus comme stratégies de singularisation, les projets d'articulation
urbaine doivent être le résultat du croisement entre créativité individuelle
appuyée dans l'interaction avec plusieurs interlocuteurs, interceptées
avec les multiples coactions matérielles et sociales avec lesquelles doivent
se confronter, en um dialogue permanent avec la communauté et en ce sens
ses contributions pour combattre la ville divisée, peuvent résulter décisives.
Jorge
Mario Jàuregui
Traduction: Julieta Castillo
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